Plus de deux millions de Français concernés par le psoriasis !
Psoriasis, une maladie non contagieuse
Une semaine de sensibilisation commence ce samedi autour du psoriasis, une maladie non contagieuse ; Et pourtant deux tiers des personnes atteintes se disent victimes de discriminations.
Que ce soit au travail, à l’école ou même avec des amis, les personnes atteintes de psoriasis se sentent souvent rejetées. La maladie, qui se manifeste par des plaques rouges sur les mains, sur les pieds, les bras, le visage,.. suscite parfois le dégoût. Sahara en sait quelque chose, elle a 23 ans et souffre de psoriasis depuis cinq ans et vit le rejet au quotidien. « Je me sens rejetée par les autres, j’ai vécu des situations difficiles dans des instituts de beauté où les esthéticiennes refusaient de me toucher parce qu’elles trouvaient ça répugnant et pensaient que c’était contagieux« , explique la jeune femme.
Vanda, 36 ans et malade depuis 20 ans, a un psoriasis avancé qui touche tout son corps, y compris son visage. « C’est très difficile et douloureux psychologiquement de soutenir le regard des autres« , raconte-t-elle.
Le psoriasis est une maladie qui peut nous toucher à n’importe quel âge. Elle concerne autant les femmes que les hommes et son origine est génétique. Cette anomalie de la peau n’est donc pas guérissable. Mais le psoriasis se soigne et même très bien puisque 95% des psoriasis peuvent être soignés et la maladie peut laisser les malades tranquilles pendant des mois, puis se réveiller un jour.
Les poussées sont favorisées par le stress, par une infection, par le poids ou tout simplement par le froid. Dans les cas les plus sévères les médecins disposent de traitements par biothérapie. Des traitements en injection qui coûtent très chers. Pour les formes le plus modérées il existe des traitements simples mais contraignants, des crèmes très grasses, très pénibles au quotidien, même si des progrès ont été réalisés ces dernières années.
L’association France Psoriasis a lancé début février une pétition pour demander à la ministre de la Santé que cette maladie soit reconnue comme un enjeu de santé publique.
